Lingeries Fines Coquines 7 Du Pire Au Meilleur
Suzon samuse comme une folle de la soumission de son Jules et de lembarras de la maîtresse de son mari, Lili, couchée seule dans le grand lit, nue, jambes refermées, mains en coque sur les seins malmenés, les yeux brillants de larmes dhumiliation. Jules, sans doute pour obtenir le pardon obéit avec zèle. Suzon lui intime lordre de passer la tête sous le sommier et aussitôt il rampe sur le dos pour cacher sa tête de porc quelle ne veut pas voir pour linstant. Les mots sont cruels malgré le sourire affiché.
Je vois la lutte que se livrent en elle la déception de la femme trompée et son désir de sortir par le haut de cette impasse. Toujours un bras caché dans le dos, lépouse souriante vient vérifier la bonne exécution de lordre. Elle puise dans son malheur une force insoupçonnable auparavant chez une personne aussi douce. Tout à coup elle montre une autorité nouvelle qui soumet, fait plier larrogant Jules.
- Recule encore, ainsi tu ne seras pas tenté de te relever. Ce que nous allons faire Lili et moi nest pas un spectacle pour toi. Ne laisse dépasser du cadre que tes jambes et ton vilain escargot rabougri. Nous pourrions en avoir besoin pour nos jeux.
Suzon ma-t-elle oublié. Non, elle menvoie un clin et me fait signe de patienter. Elle suit le bord du lit; je me penche et je vois ses pieds passer entre les jambes du pénitent couché. Maintenant elle utilise le haut dune cuisse de lhomme couché comme marche pied pour grimper sur le lit. Au passage, est-ce par distraction ou intentionnellement, un de ses pieds heurte lentrejambe du mari coureur, il fait :
-Aie !
Son cri de douleur sort Lili de sa prostration, elle tourne un regard suppliant vers Suzon et livre la profondeur de son angoisse :
- Suzon, pitié; ne me fais pas de mal. Cétait la première fois, je ne recommencerai jamais. Pitié
Lécho vient de sous le lit :
- Chérie, moi non plus je ne recommencerai jamais, pitié.
Loffensée répond dans un éclat de rire !
- Vous ai-je demandé de ne plus recommencer. Cétait si mauvais que ça? Ou ça valait la peine. Jules, dis-moi, Lili ne sait pas baiser ?
- Oui
- Oui quoi ? Oui =oui ou oui =non ? Elle est bonne ou elle nest pas bonne ?
- Bonne.
- Voilà, cela me console de savoir que tu y as pris du plaisir. Il serait fâcheux de transpirer pour pas grand-chose. Et toi Lili, que penses-tu de Jules: « baise bien ou pourrait faire mieux » ?
- Ce nest pas trop mal.
- Tu sembles déçue. Vous recommencerez plus tard. Tu ne peux pas laisser planer un doute sur ses capacités à faire jouir une femme. Cest vexant plus pour moi que pour lui. Tu voudrais affirmer que je ne lui ai pas appris à se comporter normalement avec une fille? Javoue que son appétit particulier pour la pénétration anale ne vient pas de moi. Tes fesses et ton cul linspirent plus que mon sexe, car il na pas habituellement accès à mon derrière. Bof, je tai vue y prendre ton pied. On ne va pas discuter de vos goût spéciaux. Tu fais ce que tu veux avec ton cul
- Pardon, ce nest pas ce que je voulais dire. Ne te vexe pas. Tu continues à sourire, me montreras-tu enfin ce que tu caches dans ton dos depuis ton arrivée.
- Ce que je cache ? Moi ? Regarde et tais-toi ou je tétrangle.
La main vide, en dehors du champ de vision de Jules, souvre à trente centimètres des yeux de Lili qui confuse fait :
- Ah ? Tu me mènes en bateau. Me diras-tu enfin ce que tu veux ?
La main gauche de Suzon se pose sur les lèvres de Lili, sa droite va caresser un sein, puis lautre. Lili est stupéfaite, désarçonnée. Elle sattendait à voir surgir une arme, à prendre des coups de poignard. Suzon la touche avec douceur, la bouche de ma femme reçoit celle de sa rivale. Automatiquement les lèvres se happent, se cherchent luttent, les langues pointent.
- Voilà ce que je veux. Voilà mon fantasme. Plus je te regarde, plus jai envie de tembrasser, de te serrer contre moi, de sentir la douceur et la chaleur de ta peau contre la mienne. Voilà, nous sommes nues lune contre lautre, je rêvais de faire lamour avec une autre femme. Que ce soit toi, cest merveilleux.
- Mais Suzon, crois-tu que ce soit raisonnable ?
- Était-il raisonnable dattirer mon mari sur toi, en toi, ici, dans ton lit ? Certainement pas plus raisonnable.
- Oui, mais deux femmes
réfléchis,
- Cest tout réfléchi. Tu nas pas aimé mon câlin, tu naimes pas mes lèvres, mes baisers sur tes paupières, derrière tes oreilles ? Et ça, tu nen veux pas ?
Ça, cest la main de Suzon sur le pubis glabre, rasé pour Jules, mais si doux à la main qui progresse vers lentrejambe; ça cest la caresse de cette main osée sur la vulve, cest un index qui tourne sur le capuchon du clitoris, qui en déniche la pointe et qui lève la houle dans le ventre assailli de Lili; ça, cest un doigt dont lextrémité suit en leffleurant le dessin de la fente, du clitoris à lanus, cest un majeur égaré à lentrée du vagin.
- Oh ! Suzon si, cest bon. Mais si Jean nous voyait. Et puis, ton mari, là-dessous, que va-t-il penser de nous ?
- Je men fous ! De toute façon, si ça se trouve, il est en train de tendre loreille pour entendre. Jules, tu sais ce que nous faisons ? Quant à Jean, tu aurais dû y penser avant.
Suzon se sépare de Lili, va se pencher au bord du lit et sexclame :
- Je ne sais pas ce que mon mari pense, mais il se masturbe à pleine main, le dégoûtant. Ne tinquiète pas pour lui. Reprenons si tu le veux bien. Tu veux ?
- Je ne savais pas que cela pouvait être aussi fort.
- En ai-je lair ? Mes caresses ne sont pas brutales, à peine sont-elles assez appuyées pour soulever tes fesses du drap. Non, je ne veux aucun mal à la femme que je câline. Et mon mari, sil continue à vivre avec moi, il devra le faire également en harmonie et filer droit. Jules sors de là et viens avec nous.
Lili tremble toujours, a du mal à croire à lindulgence de Suzon
- Cest que dhabitude, les
( Lili évite le mot qui convient « les cocus » ) les gens comme toi ou Jean sont mécontents, furieux, cassent tout, frappent parfois à mort. Jean ne sera pas aussi miséricordieux que toi. Il perdra son calme sil me voit ainsi. Je crains le pire.
- Tu décris bien la première réaction éprouvée par les cocus lorsquils découvrent leur infortune. Il est horrible de découvrir que, pour te trahir, son conjoint se cache avec une autre personne. En premier jai eu un goût de sang dans la bouche
En ce qui concerne le passé, avec le temps, après que Jean meut abandonnée pour toi, je me suis fait une philosophie. A lépoque jaurais voulu vous et peu à peu ma douleur sest estompée et jai vécu des années heureuses. Il ne faut jurer de rien, Jean ne te a peut-être pas. Juserai de mon influence damie de votre couple, car nous sommes redevenus amis.
- De bon amis. Comme je regrette davoir cédé à un penchant pour Jules. Mais, crois-moi, cest fini. Promets-moi juste de ne rien révéler à Jean. Dis, embrasse-moi encore,tu mas mis le sang en feu.
- Regarde-moi cette gourde de Jules. Au lieu de rester debout à côté du lit, assieds-toi à côté de Lili. Mais si. Nous voilà proches, à trois, elle couchée, moi assise sur elle à la place qui a été la tienne et toi tout près. Nest-ce pas beaucoup mieux que de nous écharper ou de nous insulter.
- Vraiment, ma femme, tu es formidable. Peut-être sera-t-il plus prudent de recevoir Lili chez nous afin de lui éviter de se faire pincer par Jean. Ah! Oh! Lili ta main me tient chaud, le sang revient dans ma queue.
- Suzon, ma tendre amie, cest vrai, tu es la meilleure. Tu remplaces la rancur par lamitié et lamour; à la division tu substitues lunion des curs et des corps. Je tadore et je taimerai toujours. Ne veux-tu pas gâter mon abricot, jai envie de goûter au tien. Toi, chouchou assure laccompagnement comme te le demande ta femme, nous sommes deux femmes en attente de tes bontés. Hardi, nous ne sommes pas en sucre, montre que tu es un homme.
Je découvre depuis le seuil de ma chambre le plaisir que peuvent partager deux femmes. Pas nimporte lesquelles, ma première amoureuses et ma femme choisie. Après son passage sous mon ami Jules, Lili se convertit aux délices de Lesbos ? Que men restera-t-il lorsque aura sévi la tornade Suzon ? Léchange est plus fiévreux que le premier. Ces deux corps nus se cherchent, rampent lun sur lautre, essaient de sajuster au plus près. Pour moi, cest une découverte, je reste saisi par la curiosité, immobile sur le seuil de ma chambre, frappé de stupeur et brûlant du désir de participer comme Jules.
A suivre
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